Vanités urbaines


Une canette écrasée, un préservatif usagé, un cordon rouge, une seringue, une figurine de Sailor Moon, des paquets de cigarettes, une fourchette rouillée, ...
La ville rejette quantité d'objets cassés, usagés ou oubliés.
Les trottoirs et les caniveaux deviennent leurs domaines.
Ces objets, devenus des "vanités urbaines", racontent leurs histoires, comme autant de chroniques critiques de notre civilisation urbaine et consommatrice.
Dans cette démarche, aucun message si ce n'est un constat sur des notions telles que notre rapport à la société, à l'urbanité, à la mémoire et à l'oubli, ...
Ces objets - pour la plupart trouvés sur les trottoirs et dans les rues de Bruxelles - abandonnés, souillés, sont extraits de leur contexte et photographiés sous la lumière clinique du flash électronique sur un fond blanc immaculé, leur donnant une seconde vie, une seconde chance de vivre et de nous raconter leurs histoires.